Comment bien choisir son entrepreneur?
Ça y est, c’est décidé : cette année, vous faites des rénos. Vous avez feuilleté des magazines, glané des inspirations de couleurs et d’ambiance, votre projet prend forme et vous vous sentez d’attaque pour aller de l’avant. Que ce soit pour transformer votre cuisine ou donner un coup de neuf à la salle de bain, l’étape du choix de l’entrepreneur est cruciale pour que votre projet prenne vie sans fausses notes. Voici comment vous y prendre pour choisir à qui confier vos rénovations.
Vérifications d’usage à faire en amont
Avant tout, on s’assure que tout est en ordre du côté des certifications. Tout bon entrepreneur doit avoir un numéro de licence de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), chose qu’on peut vérifier sur le site de la RBQ. Ce numéro vous permettra par la suite de trouver les références de l’entreprise sur le web. On confirme ensuite que l’entrepreneur a bel et bien des assurances responsabilité civile. Finalement, on fait une dernière ronde de vérifications sur le site de l’Office de la protection du consommateur, où l’on pourra entre autres trouver des renseignements sur les actions de surveillance de l’Office, les mises en demeure et les permis et exemptions concernant l’entrepreneur, le cas échéant.
Une question d’expérience
Ensuite, on part à la chasse aux références pour évaluer l’expérience de l’entrepreneur. Internet et les médias sociaux sont de précieux alliés pour trouver des avis d’anciens clients et l’historique dans des projets similaires. Un bon entrepreneur vous fournira aussi des références sur demande; n’hésitez pas à poser la question. Les prix et distinctions peuvent aussi être de bons indicateurs de la qualité du travail. Dans ce domaine, ils sont généralement décernés par des concours organisés par des marques. Par exemple, le concours Miralis récompense notamment le meilleur design de cuisine au Québec. Outre les références et les prix, on s’informe aussi sur la taille de l’entreprise et le nombre d’années de l’équipe dans le métier, deux chiffres à ne pas négliger.
La communication, c’est la clé
Arrive maintenant l’étape plus qualitative : on ne le dira jamais assez, fiez-vous à votre instinct. Les premiers contacts avec l’entrepreneur vous donneront amplement d’indices sur la façon dont pourrait se dérouler la suite. Quelle est votre première impression? Le chargé de projet respecte-t-il ses engagements, ses rendez-vous? Est-il facilement joignable? Prend-il le temps de répondre à vos questions, de se déplacer pour voir le lieu? Si ça accroche déjà aux premiers contacts, drapeau rouge : ce ne sera probablement pas la dernière fois. Au contraire, si le courant passe, c’est signe que vous aurez de la facilité à communiquer, beau temps mauvais temps.
Soumissions : des détails svp
Une fois votre présélection établie, c’est le temps de demander des soumissions. L’important, c’est de pouvoir comparer des informations comparables. Il est donc crucial de mettre les détails de votre projet par écrit et de fournir les mêmes renseignements aux différents entrepreneurs pour avoir des résultats facilement évaluables. Intéressez-vous aux détails et posez des questions pour connaître le processus, les délais et le temps de travail, les garanties, les matériaux et leur provenance – chez Groupe 3R, la majorité des matériaux viennent du Québec. Parlez aussi de votre budget. Non seulement cela vous permettra d’avoir des offres de services basées sur les mêmes chiffres, donc réellement comparables, mais en plus, l’entrepreneur pourra faire les ajustements nécessaires pour respecter votre budget. C’est lui qui est le mieux placé pour savoir où il pourra vous faire économiser, et c’est vous qui connaissez le mieux votre portefeuille.
Clé en main, vraiment?
Il est essentiel de vérifier ce qui est inclus ou non dans le projet. N’hésitez pas à poser des questions pour savoir si l’entrepreneur a sa propre équipe d’ouvriers. Vous pouvez également demander des précisions sur les licences des électriciens et plombiers impliqués. Mais surtout, dans le cas d’un projet clé en main, assurez-vous de bien comprendre si l’entrepreneur s’occupe bel et bien de l’ensemble du projet et reste responsable de toutes les étapes. Par exemple, si un cuisiniste vous réfère à un entrepreneur général pour le reste des travaux, il ne s’agit pas d’un véritable clé en main, et vous vous retrouvez alors maître d’œuvre, avec toutes les responsabilités et les risques que cela implique.
Avant de signer un contrat
Venu le moment du contrat, il faut s’assurer que les plans sont validés par un chargé de projet qui connaît bien les normes en vigueur. Le contrat doit respecter l’entente et mettre par écrit tous les détails du projet qui ont été déterminés lors de vos rendez-vous. La signature du contrat est la toute dernière étape avant que l’équipe se mette au travail pour donner vie à votre projet.